JADEN + ghosts & roses.

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IL ÉTAIT UNE FOIS, DANS UN ROYAUME LOINTAIN, JADEN KIDD, ISSU D'ANDOTAURË ET ÂGÉ DE VINGT-HUIT ANS. CONNU POUR ÊTRE SOLITAIRE, BLESSÉ, COLÉREUX, INTIMIDANT, MYSTÉRIEUX, COUPABLE, ÉCORCHÉ-VIF, SILENCIEUX, DISTANT, LACONIQUE, FERMÉ, PASSIONNÉ, IRRITABLE, OBSERVATEUR, IL OFFICIAIT COMME PROPRIÉTAIRE DU PETIT COQ.

« once upon a time »

→ Il a la mémoire qui fait mal, Jaden. Sa meilleure ennemie, elle s’appelle Culpabilité. Elle le suit partout, où qu’il aille et quoi qu’il fasse. Elle s’invite à chacune de ses soirées, qu’elles soient bonnes ou non. Elle s’assied à ses côtés, le dévisage avec arrogance et le talonne de près. Chacune de ses journées est accompagnée de sa présence, de son souffle invisible sur sa nuque raide, de sa piqûre infernale au creux de sa poitrine. Culpabilité, elle ne l’abandonne jamais, elle ne lui offre aucun répit. Parce que, dès qu’il ferme les yeux, Jaden : la réalité s’effondre et ce sont les souvenirs qui le submerge. Il sent l’eau lui picorer la peau, lui dévorer les yeux, lui brûler la gorge. Il se voit battre des pieds, aussi vite qu’il peut. Il se voit brasser l’air sans jamais vraiment avancer. Et surtout, il entend le son de sa voix claire, douce, vivante. Cette voix qu’il chérit, comme une mélodie inoubliable. Il revoit sa belle chevelure dorée onduler dans l’eau miroitante. C’est confus, chaotique. Parfois c’est beau, parfois c’est moche. Parfois ça lui fait du bien, parfois ça le tue à petit feu. Les souvenirs de Jaden, c’est comme des milliers d’épines de roses en train de lui déchiqueter la peau, alors qu’il se bat contre l’invisible, le redoutable souvenir. Tous les jours, il se répète la même chose. Qu’elle aimait la vie, et qu’elle est morte à cause de lui…
→ Jaden, il ne sourit jamais. Sourire, ça lui écorche les lèvres et ça lui fissure le cœur. Il ne peut pas l’expliquer, mais c’est comme si l’engrenage avait rouillé, comme si une pièce faisait défaut et qu’on ne pouvait la remplacer. Il essaye parfois, planté devant son miroir. Il tente d’étirer les coins de sa bouche mais… ses lèvres se déforment pour ne construire qu’une grimace. Une grimace plutôt moche, plutôt effrayante dans son genre. Jaden, de toute façon, il n’aime pas les gens qui sourient. Ni ceux qui ne sourient pas, d’ailleurs. Les premiers lui donnent la nausée, les seconds le tournis. Sourire, c’est un concept qu’il a rangé au placard. Avec le bonheur, les songes éveillés et puis aussi un peu la réalité. Après tout, Jaden, il se complait dans une vision du monde qu’il a forgé de solitude, de rosiers et de petits plats cuisinés. Son existence a été détruite par un raz-de-marée et quoi qu’il puisse faire, seules les années pourront le reconstruire.
→ Il ne fait pas l’unanimité, il est la bête traqué. Jaden, c’est une équation remplie d’inconnue. Parfois, on s’obstine à vouloir le comprendre. On gratte la surface, espérant déceler quelque chose que personne d’autre n’aurait remarqué. On se plante parce que, en dessous de sa carapace, il y en a une autre. Et puis une autre, et encore une autre… Et d’autrefois, on se contente de s’en tenir éloigné. Parce que son regard sombre est déroutant, parce qu’on connait son tempérament. C’est la solitude personnifiée, Jaden. On dit que les gens le craignent alors que, la plupart du temps, c’est lui qui les craint. Comme s’il avait peur de leur montrer la vérité, la blessure béante que rien ne peut panser. Dans le fond, s’il se tient éloigné, s’il gronde comme un tonnerre en plein été, c’est pour ne pas répéter ses trop nombreuses erreurs. Il erre comme un animal blessé, il grogne qu’on ose l’approcher. Il ne veut pas d’une vie emplit de gens, Jaden. Il veut se complaire dans cette existence déjà bien gâchée, persuadée qu’il ne mérite rien d’autre. Et si certains s’obstinent, si l’on vient briser sa tranquillité bancale, alors il s’énerve. Il pique des colères noires, monstrueuses. Ses yeux s’assombrissent et ses poings se serrent inévitablement. La patience, Jaden, il ne maîtrise pas. Il préfère ramener l’ordre avant qu’un nouveau chaos ne le frappe.
→ passions.
→ ec.
→ en vrac - Jaden a un faible certain pour le vin de qualité. Pour lui, tout plat mérite son verre de vin et c’est pourquoi, au fil du temps, il s’en est constitué une cave exceptionnelle. Cela fait cependant des années qu’il n’y a plus mis les pieds et qu’il ne l’a plus alimentée. La plupart de ces vins ont une histoire à ses yeux et ils le ramènent toujours à quelques vieux souvenirs qu’il préférerait oublier. ∞ Dans son tiroir à chaussettes, il y a un superbe écrin bleu nuit qui contient une bague de fiançailles somptueuse. De petite taille mais d’une élégance sans égale, c’est le bijou dont rêverait chaque jeune fille. Jaden l’avait acheté peu avant l’accident et il n’a jamais eu le cœur, ni le courage d’ailleurs, de la jeter. Parfois, il s’assoit sur son lit et retourne l’objet dans tous les sens, se répétant qu’il va l’envoyer au fond du lac. Il ne le fait jamais. ∞ Jaden est un fumeur sporadique. Peu fan de la cigarette, il s’interdit d’y toucher. Mais, parfois, lorsque ses nerfs sont à vif et qu’il a l’impression qu’il va exploser, il se jette sur le premier paquet de cigarette qu’il rencontre. Tout en retournant l’objet dans tous les sens, il en grille une, puis deux, puis trois… jusqu’à ce que la crise soit passée. Souvent, il espère que cela lui encrassera suffisamment les poumons pour qu’il en crève. ∞ S’il y a un endroit qu’il déteste, Jaden, c’est le Lac Bleu. Depuis l’accident, il n’y a plus mis les pieds et s’en tient aussi éloigné que possible. Il a parfois la présence d’esprit de se dire que ça n’a pas de sens, que c’est ridicule et qu’il devrait aller de l’avant, mais les images reviennent défier sa mémoire et il se traite d’imbécile pour y avoir cru. Non, jamais il ne pourra tourner la page. ∞ Jaden, c’est un lecteur médiocre. Dyslexique depuis l’enfance, les lettres se mélangent sous ses yeux sans qu’il ne puisse rien y faire. La seule chose qu’il s’autorise à lire est le Fairview’s Tribune pour se moquer ouvertement du contenu de chaque article. Tout ce qu’il y lit lui semble à des années lumières de la vérité et il trouve ça ridicule. Il faut cependant savoir que sa dyslexie l’empêche d’écrire correctement et il évite soigneusement de le faire. ∞

« behind the mask »

PSEUDO/PRÉNOM : Sabrina. PARRAIN : Sean pense qu'il m'a ramené, alors on va faire comme si y avait un peu de vérité de ce gros n'importe quoi. :fufu: AVATAR : Eddie Redmayne, si ça convient à ses dames ? GROUPE : Andotaurë. COMMENTAIRE : Alors, je suis désolée si l’avatar n’est pas conforme à vos idées bestiales. Je vous avoue que je ne voyais pas quelqu’un de plus rustre, en fait. (mes autres idées étant Gaspard Ulliel et (un peu aussi) Sam Riley… Vous voyez le topo ?) Alors aussi, je suis désolée d’avance si ce que je fais du pv ne vous plaît alors si c’est trop pitoyable : vous avez qu’à me recaler, je le prendrai bien : promis juré. Ah et sinon, c’est la faute d’Amandine. Donc s’il y a quelqu’un à blâmer, tournez-vous vers elle. Fin de ma plaidoirie.

Citation :

→ (fairview) Jaden, il était blessé comme un animal que l’on aurait traqué, perdant peu à peu goût à la vie. Dans ses yeux, c’était un océan de doutes qui flottait. Solitaire, retiré, le silence était devenu sa nouvelle maison. Loin du quotidien tumultueux de la vie, il s’accrochait à ses souvenirs avec une force irrationnelle. Il revivait sans arrêt cet instant qui avait tout fait basculer, qui l’avait changé à jamais. Autrefois, il avait été heureux, il savait sourire, il avait aimé et on l’avait aimé en retour. Aujourd’hui, tout cela semblait impensable, impossible. Se jugeant coupable d’un crime qu’il n’avait pas commis, il se punissait quotidiennement d’être encore en vie. Alors qu’elle… elle, non. Dans sa mémoire, l’image des flots étaient intacte, ainsi que le combat sans fin qu’il avait mené pour la ramener vivante. Sans succès. Elle s’était noyée sous ses yeux, elle avait suffoqué sans qu’il ne puisse l’arrêter. Et pour ça, il se maudissait. Cette colère coupable qui grondait en lui n’avait jamais de repos. Il serrait la mâchoire à longueur de temps et affichait cette mine contrariée et déplaisante. Peu avenant, il dévisageait les gens avec une insolence morne et il ne se fatiguait jamais de trop de mots. Si on l’irritait, Jaden perdait tout contrôle, laissant ses poings ramener le calme dont il avait tant besoin. Sa carrure d’apparence fluette recevait les coups avec plaisir et les rendait avec une violence insoupçonnée. C’était sa manière à lui de libérer ce trop plein de sentiment, de colère insupportable et impossible à effacer. Parfois, pour oublier, il contemplait les rosiers qu’il avait plantés en pensant à elle. Il les chérissait pour les souvenirs merveilleux qu’il faisait naître, mais il les haïssait de leur trop belle vitalité. Ses fleurs, il les préférait fanées, mortes, éteintes…

→ (goldendust) Il était amoureux du faste, du beau, de cette illusion du bonheur que l’argent avait fait naître. Il s’accrochait à ce vieux château, à ses souvenirs de richesses comme à une améthyste précieuse et rare. Il avait pour habitude la mauvaise humeur, le mépris, l’arrogance et le manque total de compassion. Les domestiques n’étaient, pour lui, que des objets de plus dans son vaste domaine. Au doigt et à l’œil, c’était le mot d’ordre. Il imposait ses idées, ils les suivaient ou ils subissaient. Et, à vrai dire, il n’en fallait pas beaucoup à Rupert pour s’emporter. Animé depuis toujours par cette férocité incompréhensible et inhumaine, il avait bien du mal à maitriser ses sentiments. D’ailleurs, un jour, sa colère avait dépassé toute limite. Si bien que la Fée Bleue apparu devant lui et le transforma en quelque chose de terrifiant. Son reflet dans le miroir était une réalité qu’il ne parvenait plus à accepter. Plus reclus que jamais, davantage bestiale, Rupert était devenu la Bête. De lui, ne restait que ses yeux verts alimenté de ce sentiment indéfinissable qui l’avait toujours habité. Et puis, elle est arrivée. Belle. Sans pouvoir l’expliquer, la bête s’est laissée apprivoisée. Et peu à peu, offrant sa confiance, elle parvenait à retrouver forme humaine. Même si ça ne durait qu’un temps. Mais ça lui suffisait. Belle lui suffisait. Le reste ? Ça n’avait pas le moindre sens à ses yeux, pas le moindre intérêt.

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